Klavierstücke : Intégrale des œuvres pour piano sauf sonates, variations et danses

Auteur BEETHOVEN Ludwig van (1770-1827)

Partitions Piano 2 mains

Illustration de Klavierstücke : Intégrale des œuvres pour piano sauf sonates, variations et danses
Éditeur Henle Verlag
Réf. éditeur HN12
ISMN/ISBN 9790201800127
Réf. DIAM 101368
Niveau de difficulté niveau 3 (sur 5)
Prix : 40,95 € Envoi le 10/05/2024
Ajouter à mes favoris

Préface de l'éditeur

Les oeuvres sans numéros d’opus sont désignées par WoO (Werk ohne Opuszahl) et Anh. (Anhang = Appendice) d’après le catalogue de Kinsky-Halm.

Sources

Cette nouvelle édition des Morceaux pour le Piano, sensiblement améliorée, contient – exception faite des 32 Sonates, des Variations et des Danses – toutes les compositions pour piano de Beethoven. On a pu disposer des autographes et de leurs facsimilés ou photocopies pour établir le texte des morceaux suivants: op. 33, 77, 119 (du no 10 seulement mes. 1–8, sinon entier), 126, 129, WoO 50, 51 (1er mouvement mes. 44 jusqu’à la fin; 2e mouvement mes. 1–25), 52 (mes. 43 jusqu’à la fin), 53 (2 versions), 54, 56, 59 (esquisses), 60, 61, 61a, Anh. 6. aussi que le menuet en fa majeur et l’andante en do majeur dans l’appendice de ce volume. En outre, on s’est servi des éditions originales ou d’autres anciennes impressions et copies contrôlées et quelquefois des premières impressions parues ultérieurement.

Remarques générales

Les Morceaux pour le Piano contenus dans cette édition sont des créations provenant de toutes les phases de la vie de Beethoven. Dans leur ensemble ils donnent une idée de son développement artistique. Les morceaux datant de Bonn portent l’empreinte du goût de cette époque. Seulement, ça et là, apparaît déjà avec netteté le génie Beethovenien comme p. ex. dans le 1er mouvement de la Sonate en fa mineur de 1782. En prenant comme point de départ cette oeuvre et d’autres oeuvres de jeunesse, nous faisons la connaissance du Beethoven de la période moyenne comme p. ex. dans la virtuosité et la force des Bagatelles op. 33 nos 5 et 7, ou dans l’art d’improvisation étincelant de la Fantaisie op. 77. Dans les Bagatelles op. 119 et 126 se révèle, sous une forme définitive, la simple humanité et la bonté du Beethoven de la dernière époque.
Beethoven avait l’habitude de composer en mettant ses pensées immédiatement sur le papier. D’après les esquisses conservées, on voit qu’il travaillait simultanément à plusieurs oeuvres. De ces esquisses naîssait l’oeuvre elle-même et d’après les corrections qu’il y faisait, on voit combien il travaillait pour en perfectionner la forme. Ce désir de perfection n’a jamais cessé chez Beethoven; même pendant l’impression de l’oeuvre, il y apportait encore des modifications. C’est ainsi que parfois une impression originale diffère sensiblement du manuscrit et que l’éditeur d’un texte original se trouve devant la difficulté de reconnaître la forme définitive que Beethoven a voulu y fixer.
Pourtant, les sources nous montrent que Beethoven nous donne ses directives d’exécution avec exactitude, là où il l’entend. Le développement musical naturel n’est souvent pas marqué et il est laissé à la fantaisie créatrice de l’interprète; seulement là où Beethoven désire une exécution très personnelle, il met des nuances. Son langage musical reflète tellement sa personnalité, que le moindre changement arbitraire en détruirait la substance. Nous devons nous résigner à voir les Sonates dites «Kurfürsten-Sonaten» surchargées d’indications, tandis que l’interprétation des Bagatelles op. 119 est entièrement laissée à l’initiative de l’exécutant. Ceci doit être accepté comme étant la volonté de Beethoven et ne pas être modifié.
En ce qui concerne l’aspect du texte, cette édition s’appuie étroitement sur la façon d’écrire de Beethoven; elle distribue les notes aux deux mains, fidèlement d’après les documents et supprime les changements de clefs qui, quoique plus commodes, nuisent à l’unité de l’aspect; elle crée ainsi une impression visuelle plus nette qui permet de mieux percevoir le rapport des notes entre elles. Pour les raisons exposées dans la Préface de notre édition des Sonates pour piano, le point a été, ici aussi, choisi comme signe de staccato.
Le frontispice représente une gravure au pointillé exécutée par Blasius Höfel d’après un dessin au crayon de Louis Letronne. Cette gravure a paru chez Artaria à Vienne en 1814 et est considérée à juste titre comme étant le plus ressemblant parmi tous les portraits du maître qui, à l’époque du Congrès de Vienne, avait atteint l’apogée de sa gloire. Beethoven lui-même l’appréciait beaucoup et s’en servait de préférence à d’autres pour ses dédicaces.
Köln, automne 1975
Otto von Irmer

Détail du recueil

Catégorie Auteur Description
1 Piano BEETHOVEN Ludwig van ALLA INGHARESE op. 129
2    " "    " " ALLEGRETTO WoO 53 en do m
3    " "    " " ANDANTE WoO 57 en fa M
4    " "    " " BAGATELLE WoO 52
5    " "    " " BAGATELLE WoO 56
6    " "    " " BAGATELLE op. 33
7    " "    " " BAGATELLE op. 119
8    " "    " " BAGATELLE op. 126
9    " "    " " FANTAISIE op. 77
10    " "    " " KLAVIERSTUCK "GAI ET TRISTE" WoO 54
11    " "    " " KLAVIERSTUCK "POUR ELISE" WoO 59
12    " "    " " KLAVIERSTUCK WoO 60 en si b M
13    " "    " " KLAVIERSTUCK "POUR PIRINGER" WoO 61 en si m
14    " "    " " KLAVIERSTUCK WoO 61 A en sol m
15    " "    " " MENUET WoO 82 en mi b M
16    " "    " " POLONAISE op. 89 en do M
17    " "    " " PRELUDE op. 39
18    " "    " " PRELUDE WoO 55
19    " "    " " RONDO WoO 48 en do M
20    " "    " " RONDO WoO 49 en la M
21    " "    " " RONDO op. 51/1 en do M
22    " "    " " RONDO op. 51/2 en sol M
23    " "    " " RONDO Anh. 6 en si b M
24    " "    " " SONATES (3) "KURFURSTEN" WoO 47
25    " "    " " SONATE FACILE WoO 51 en do M
26    " "    " " SONATINES (2) Anh. 5
27    " "    " " SONATINENSATZE (2) WoO 50
28    " "    " " ANDANTE en do M
29    " "    " " MENUET en fa M